Pour Noël dernier, j’ai décidé d’offrir des petits sachets de gâteaux de Noël. Jusqu’à présent, je n’étais pas trop fortiche en petits gâteaux, la plupart de mes tentatives n’étant pas très réussies. Là, j’ai décidé de tester les recettes 3 semaines à l’avance et de préparer tous les gâteaux le week-end d’avant Noël.Ils n’étaient pas mal réussis, sauf les étoiles, que j’ai du trop faire cuire (ou découper pas assez épaisses) : mes étoiles tests était nettement plus réussies (tendres) que les étoiles  que j’ai mis dans les paquets (toutes dures). Ces petits paquets  ont servi d’étiquettes pour les cadeaux de Noël, et on peut aussi s’en servir de marque-place sur la table de Noël.

Pour  les gâteaux, je n’ai pas ré-inventé la roue, le web fourmille de recettes que j’ai utilisées presque telles quelles : voir en particulier ici et là. Chaque paquet contenait : une étoile, un butterbredele, 2 bredele à l’anis, un pain d’épices, un congolais (rocher à la noix de coco), un bredele au sucre muscovado, un bredele au chocolat. Les bredele sont censés se conserver plusieurs semaines dans une boîte en fer (sauf les congolais, qui perdent leur moelleux au bout de 10 jours), mais je n’en ai pas, donc je les ai faits le week-end précédent Noël. Ca m’a pris deux bonnes demi-journées.

Butterbredele : j’en ai fait de 3 sortes. Des classiques (à gauche sur le photo) d’après la recette qu’on trouve sur ce site : butterbredele, avec moitié moins d’ingrédients.Puis j’ai adapté la recette pour faire des bredele au sucre muscovado (au milieu sur la photo). Pour 40 pièces environ : 230g de farine, 115g de sucre muscovado, 115g de beurre, 2 jaunes d’oeufs. Mettre l’ensemble des ingrédients dans le bol du robot avec le batteur K, battre à vitesse 1 jusqu’à ce que la pâte forme une boule. Si au bout de 6 ou 7 minutes la pâte ne forme pas de boule, ajouter une petite cuillère à café d’eau et continuer de battre. Filmer, garder au frais au moins deux heures. Etaler (sur la photo, c’est étalé un peu trop fin), découper à l’empprte-pièce, et enfourner pour 10 minutes à four préchauffé à 180°.Et des coeurs au chocolat (à droite). Pour 40 pièces : 230g de farine, 115g de sucre muscovado, 115g de beurre, 2 jaunes d’oeufs, 2 cuillères à café de cacao en poudre non-sucré tamisé. La recette est la même que précédemment.

Zimsterne (étoiles à la cannelle). J’ai tout bêtement suivi cette recette de Zimtsterne, en mélangeant au robot avec le batteur K. Je ne sais pas pourquoi, les étoiles que j’ai faites en test étaient bien meilleures (tendres) que celles que j’ai mises dans les paquets. Peut-être le four était-il trop chaud ? Ou les étoiles pas assez épaisses ? En tous cas, j’ai fait une entorse à mes principes en mettant de la poudre d’amande que je n’aime pas, mais c’est pour offrir… Cette recette à l’avantage (pour mes goûts) de combiner amande et farine, et pas seulement amande. Glacer les étoiles est assez long et fastidieux, et j’ai du utiliser un blanc d’oeuf et demi. On peut l’étaler avec une petite cuillère, ou une petite spatule en métal.

Les congolais (rochers à la noix de coco) : simplissimes ! J’ai suivi cette recette de congolais très bien expliquée de multiples photos. J’ai fait une trentaine de rochers avec les quantités indiquées, mais heureusement que j’avais fait un essai pour trouver la bonne taille (mes premiers étaient un peu trop gros). J’ai aussi trouvé les premiers trop sucrés, donc j’ai légèrement diminué la quantité de sucre : 125g de noix de coco, 110g de sucre, 2 blancs et quelques gouttes d’extrait de vanille. On peut encore diminuer légèrement le sucre. J’ai mélangé à la spatule et non pas au robot, et j’ai pu tout cuire en une fournée (180°, 10 minutes).

Pain d’épices. J’ai suivi cette recette de bonhomme de pain d’épices, sauf que j’ai fait des sapins et omis le glaçage, pour environ 50 sapins. Une recette très bonne et hyper-facile, les pains restent bien moelleux. Ils sont tout mous à la sortie du four, il faut donc les laisser refroidir avant de les décoller du papier cuisson. Pour les épices, j’avais fait mon propre mélange au pilon, bien chargé en cardamome : cardamome, cannelle, gingembre, noix de muscade et anis étoilée.

Bredele à l’anis. J’ai suivi cette recette de bredele à l’anis et ces conseils. Un robot est indispensable, à moins d’être prêt à tenir le batteur à oeuf pendant 20 minutes. Et il vaut mieux s’y prendre la veille pour que les biscuits aient le temps de sécher. J’ai utilisé une poche à douille pour faire les biscuits, la texture crémeuse est très agréable à manipuler ! Mes gâteaux n’ont pas monté comme il se doit (trop de séchage ?) , mais ils étaient bien sympathiques au goût.

Il est nécessaire de bien prévoir le rouleau de papier sulfurisé pour que les gâteaux soient faciles à décoller. Et aussi le film plastique, hyper pratique pour garder au frais ou pour étaler facilement au rouleau : on met une feuille de film entre la pâte et la rouleau et on étale sans coller. Enfin, certaines recette demandent des oeufs entiers, d’autres des jaunes, d’autres encore des blancs, il faut essayer de bien panacher. A la fin, il me restait des blancs sur les bras. Il paraît qu’ils se congèlent, mais je n’ai pas essayé.

Passons aux éléments pratiques : pour les sachets et les liens de fermeture, j’ai commandé chez Cristal’Sac (voir ici la boutique en ligne) des sachet fond carton 100×220, parfaits pour mettre entre 6 et 10 petits gâteaux variés (j’en avais 8), et des liens clips or 45 mm. Ces derniers sont vendus par 100, et j’en ai utilisé une trentaine, il m’en reste donc pour une utilisation future.

Pour les étiquettes, j’ai demandé à un proche ami de me faire des dessins de Noël afin d’agrémenter  des étiquettes blanches que j’imprimerai. Les images sont disponibles ci-dessous (cliquer sur chaque image pour la télécharger) pour une utilisation non-commerciale (voir la licence précise).

Les étiquettes toutes prêtes (adaptées aux étiquettes AGIPA ) sont téléchargeables ici au format Open Office : etiquettes_noel open office ou PDF : etiquettes_noel PDF. Attention à bien mettre les étiquettes dans le bon sens dans l’imprimanten et notez que  je n’ai pas testé le PDF à l’impression.