Jeudi, sous quelques rayons de soleil, Marc a planté deux nouveaux rosiers, en remplacement de nos deux rosiers moribonds : les pauvres n’ont pas supporté le séjour prolongé en intérieur de ce printemps, ni le malmenage subséquent qui leur a cassé quelques branches vitales. Il en a profité pour faire le ménage des soleils, dont il ne restaient que les disgracieuses tiges. En ce moment, ce sont les chrysanthèmes qui ont pris le relais de la floraison, avant l’hiver.
Plutôt que lui embrayer le pas, et jeter les pétunias – qui fleurissent encore un peu mais ne sont pas bien beaux – pour les remplacer par les bulbes pour le printemps, j’ai eu l’idée d’aller là-haut, non pas siffler sur la colline, mais luger sur la montagne. Direction le col des Ayes, au pied de la dent de Crolles. Armés d’une luge-pelle et d’un sac poubelle, nous avons trimé pour nous damer une petite descente au milieu de la neige molle et humide. Avant d’aller squatter lâchement une plus longue piste abandonnée par des enfants mieux équipés que nous. Les photos de nos exploits lugesques sont visibles à partir de là : photos de luge au col des Ayes (voir ensuite les photos précédentes pour la suite de l’aventure) .
C’est avec de la neige plein le blouson et la polaire que nous avons ensuite poussé la voiture (enfin, moi, j’étais au volant) pour la dégager du parking enneigé , avec l’aide d’un cycliste qui passait par là. Oui, ici, c’est une région de fous furieux, qui pédalent jusque dans la neige ! Et aujourd’hui, j’en ai encore des courbatures…