Dernier jour. L’avion décolle à 15h30. Il nous faut faire la quarantaine de kilomètres qui nous sépare de Trogir, visiter la ville, et aller à l’aéroport de Split qui heureusement n’est qu’à 5km de là tout en faisant le plein avant de rendre la voiture. Nous nous garons sur le premier parking payant de la ville dans lequel nous trouvons miraculeusement une place. La vieille ville est construite sur une île, on y accède par un pont; nous traversons l’île pour nous retrouver sur un quai bordé d’énormes yachts. Là-encore, direction la cathédrale dont l’entrée est payante. Admiration du portail, de la chapelle signée Nicolas le Florentin – en caricaturant à peine : un truc joli, c’est forcément Nikola Firentinac ou Juraj Dalmatinac, Georges le Dalmate – nous montons dans le clocher (attention au vertiges). Puis visite du musée de la ville. nous nous sommes trompés de musée tout d’abord : le musée de la ville n’est pas le musée à droite de la cathédrale. L’idée est de voir la reproduction du Kairos, un bas relief visible normalement au couvent St Nicolas qui est fermé, et qui est l’une des trois reproductions existantes de ce dieu grec méconnu. Le musée n’est pas très grand, et un peu fourre-tout, mais justement, c’est pas mal.
Puis petite ballade et il est temps de manger avant d’aller à l’aéroport. Le repas est assez long, et nous traduisons la carte à des compatriotes (encore un restaurant Routard, on n ‘est pas du tout original) : les menus sont rarement en français, et la maîtrise d’un peu d’anglais aide beaucoup. Tout ça ne nous laisse pas le temps de passer au Konzum (ou Studenac, on n’est pas fixé sur une marque) local pour ramener quelques victuailles et finir nos derniers kuna ; il ne nous reste plus grand chose, même pas l’équivalent de 5 euros ceci dit. A l’aéroport, une fois la voiture rendue, nous nous rendons compte que l’avion a une heure de retard. Les aléas du voyage. Mais à 16h30, l’avion décolle et bye bye la Croatie…