Comme d’habitude, le matin : réveil, petit déjeuner et baignade en bas de l’appartement. Pendant que Marc nage jusqu’à l’île, je décide de regarder les poissons, avec masque et tuba. La mer est encore plus claire qu’à Hvar, c’est étonnant. Et là, surprise, j’ai pu observer une sorte de calmar ! A peine à 50 mètres du bord, au fond sur le sable, je vois ce que je crois être une sorte de gros poisson à section triangulaire. Mais à bien y regarder de plus près, c’est un calmar, ou un encornet ! A l’arrêt, il est noir, on dirait une sorte de rocher, mais voilà qu’il bouge de quelques mètres et son corps devient clair, comme le fond, et je vois le bord de son corps qui ondule. Mais il reste le plus souvent à l’arrêt, jusqu’au moment où, brusquement, il se jette sur ce que j’imagine être une proie. Mais je crois que ça a raté.
Ensuite, nous partons visiter la ville de Korčula. On mange sur place, avant de se ballader dans les rues : églises sculptées, petites ruelles aux maisons de pierres blanches, façades de style véniten, et même la maison de Marco Polo, qui serait soi-disant né sur l’île avant d’aller à Venise.
Puis on va encore se baigner, cette fois à Lubardana, un peu après Korčula. Il y a deux plages de sable, ce qui est assez rare pour être signalé. On retrouve l’ambiance habituelle de plages, différente des plages caillouteuses ou rocailleuses : plus de monde, beaucoup de petits enfants trottinant et barbotant dans l’eau. Pas besoin de mettre les chaussures, ça fait tout drôle de nager les orteils à l’air. C’est aussi par-là qu’on trouve les vignes donnant le Grk, un vin blanc fameux paraît-il.