Départ avec le ferry pour Korčula. Le bateau a déjà quitté Split depuis 2 heures, et il est déjà pas mal chargé de gens qui dorment un peu partout sur les ponts ou dans les couloirs. On s’installe par terre sur le pont contre la rembarde et on prend notre petit déjeuner alors que le bateau part. La ballade, qui dure quatre heures quand même, est superbe, avec la vue sur l’île de Hvar, la ville de Hvar, puis la presqu’île de Pelješac, puis enfin Korčula. Seul problème : il y a un vent de tous les diables sur le bateau ! Les pulls sont dans la voiture, et on n’a pas le droit d’accéder aux véhicules durant la traversée, on ne nous y reprendra plus. J’en profite pour lire et écrire quelques cartes postales.
Arrivés à Korčula, nous nous garons sur la parking payant (forcément) et nous allons manger dans un restaurant plein de Français, qui, comme nous, ont le Guide du Routard sous le bras. C’est comique ! Ensuite, forts de notre expérience de Hvar, nous partons directement en quête de l’agence Marco Polo, conseillée par notre guide favori. Là, chou blanc, pas d’agence Marco Polo ; en fait, avec le recul, je pense que c’est l’agence aux inscriptions bleues et blanches qui se situent à peu près à l’endroit notifié sur le plan, mais on n’a pas vu le nom « Marco Polo » dessus. On va dans une autre, qui a majoritairement des logements sur la ville, mais nous propose un studio à 45 euros la nuit à 6 km de là, avec accès quasi-direct à la mer. Le propriétaire va nous y emmener. Le gars arrive et on monte dans sa voiture pour qu’il nous ramène au parking, quand « BOUM », il se fait rentrer dedans par un gros camion jaune qui reculait. Aïe Aïe aïe, qu’est-ce que c’est que ce plan foireux… La police arrive quasi-immédiatement, et ça parle,… Nous sortons de la voiture, on ne comprend rien aux discussion. Il n’y a pas trop de mal, quelques phares un peu cassés. Finalement, le gars repart, l’air pas trop content, nous amène au parking et on le suit jusque chez lui. J’espère que l’appartement va nous plaire, parce que je vois pas bien comment on pourrait refuser…
L’appartement est pas mal du tout : vu sur la mer, climatisation, il n’y a que la route à traverser et un petit escalier à descendre pour aller à la mer, ou on n’est sur un ponton, pas directemet sur les rochers. Il y a même une petite île juste en face. Seul bémol, la chambre donne sur la route, mais avec la clim, on peut fermer les fenêtres même si il fait chaud, donc c’est OK ! Si on veut, on peut aussi avoir l’autre appartement un peu plus grand pour 50 euros et chambre qui donne derrière, mais on garde le premier. La cuisine est un peu sous-équipée, mais on se débouille. Ensuite, on part direct se baigner sur une plage vraiment sympa que nous indiquée la fille de l’agence, juste après Račišće: petite crique, galets blancs, mer turquoise, pas trop de monde…
