Retour d’acide lactique


Le secteur de Peyniet, vu depuis la piste de la CasseJeudi : les jours passés commencent à se faire sentir dans les cuisses et les genoux. Aïe, ça fait mal les courbatures. Départ pour le dernier secteur non-exploré : Peyniet, vers Vars. Une petite montagne sur laquelle les pistes se devinent facilement (voir photo). Un télésiège deux places nous mène au sommet, où nous commençons par une noire : les écureuils. Bof bof, l’âge d’or de la super neige est fini. Après deux jours de skieurs qui s’en donnent à coeur joie, de chaudes journées et de nuits froides, on a une piste bosselée avec de la neige bien dure. Nous reprenons le télésiège : cap sur la piste rouge qui descend sur Vars Ste Marie. C’est sympa comme tout : bonne neige, piste sans bosses. Tellement bien qu’on prend les deux téléskis pour revenir au sommet et qu’on redescend ; je prends une variante de la piste qui serpente joliment dans les sapins.

Domaine skiable de Vars, vu depuis la piste des Mélèzes

Encore un coup de téléski pour remonter à mi-chemin, descente, et on remonte au sommet, pour redescendre sur Vars les Claux via une bleue. Elle offre un superbe panorama sur le domaine de Vars. Ensuite, à coup de téléski (un bon plan, pas de queue) et de télésiège, nous revenons sur le secteur du premier jour (piste noire la Casse, …), nous nous amusons sur les rouges du creux des vallons avant de revenir sur Risoul, pour finir en beauté par la piste noire des Vautours. Une piste que nous avions faite en partie sous la neige lundi, mais le dernier mur était fermé. Il est ouvert aujourd’hui : ça descend très très raide, grosse neige, pas facile facile. Trois hollandais en haut du mur sont surpris de la pente (ils n’ont pas fait Corni, ceux-là…), mais se lancent. Moi aussi, ça tourne difficilement, mais ça passe. Ce soir, le jacuzzi et le sauna sont bien mérités, et pendant que je tape, les pomme de terre pour la raclette cuisent, miam.