Aujourd’hui, c’était ski ! Après un temps pluvieux ces derniers jours (ce qui veut dire neige en montagne…), grand ciel bleu au lever à 8h00. Départ pour l’Alpe d’Huez à 9h05, arrivée à Vaujany à 10h15 : nous avions décidé de délaisser la célèbre montée pour rejoindre une station plus basse et moins loin, reliée à l’Alpe par des téléphériques. Arrivés à la caisse des remontées, il est clair que nous ne sommes pas seuls ! C’est la queue, et l’attente est assez folklorique, avec une cliente qui fait un scandale parce qu’il y a trop de queue et monopolise du coup une caisse pendant 10 minutes. Au bout d’une demi-heure, nous sommes enfin dans le téléphérique et c’est parti !

Avec la neige tombée récemment le risque d’avalanche est maximum. Le pic blanc est fermé, il doit ouvrir dans l’après-midi pour les piétons. Un nouveau funitel permet de monter un peu moins haut et de récupérer la fameuse piste Sarenne, il doit ouvrir plus tard pour les skieurs. On entend les « BOUM ! » des déclenchements d’avalanche. Nous faisons donc quelques pistes rouges par-ci par-là, au Signal notamment, mais c’est très « soupeux ». Il fait vraiment chaud. La neige du haut est toute douce, au milieu un peu plus dure, et sur une grand partie du domaine, c’est de la soupe tellement il fait chaud. Mais comme il a bien neigé, ce n’est pas très gênant. Nous (re-)découvrons la piste noire de la Balme : la neige est fraîche, mais ce n’est pas de la poudreuse, car elle est très lourde. C’est assez particulier, assez agréable finalement. Après un très large couloir, la piste se termine par un grand champ de neige, on a l’impression de skier sur du beurre ! Nous essayons de tenter notre chance au Funitel, mais pas la peine : il y a un monde fou. Et ce sera donc la Balme une seconde fois. En remontant, il y a beauoup moins de queue, mais 15h30, c’est un peu limite pour commencer la Sarenne alors qu’on doit rentrer sur Vaujany. Nous entamons donc le retour, c’est finalement bien suffisant : nous nous faisons une longue descente de 2700m à 1200m qui se finit par une longue noire, la Fare (qui est une bonne rouge en fait), ça calme bien ! Après les inévitables bouchons au retour, nous nous reconfortons avec une part de charlotte poire-chocolat, qui attend cela depuis la veille dans le frigo. Miam !