Surtout Bâle. Bâle le dimanche soir, quand on rentre à Grenoble après un bon week-end et qu’il y a un accident sur l’autoroute. Et que 1) soit on est rallongé de 50 km parce que la bretelle d’accès normal est bloquée et qu’il faut faire le tour en partant vers Zürich ou 2) on est dévié, ce qui créé forcément un joyeux (?) bouchon : essayez de mettre 2 voies d’autoroute sur une route à feux et à rond-point… Bref, j’adore Bâle, aussi pour ses travaux interminables visant à en améliorer la traversée… Je n’exagère pas, la traversée de Bâle était déjà en travaux il y a au moins 7 ans quand nous avons quitté l’Alsace, voir il y a 10 ans, quand nous sommes allées au ski, la première fois qu’on a du passer par là. Mais je suis mauvaise langue : ils sont finis, ces travaux, paraît-il, mais on n’a pas fait la tentative à l’aller. La déviation mise en place lors de notre dernière venue – c’était pourtant il y a plus de 6 mois, sur les coups de 23h00, et déjà c’était pas marrant et comme les travaux, on sait quand ils commencent, mais pas quand ils finissent… – et les quelques bouchons/ralentissements rencontrés à l’aller après Bern, tout ça nous a convaincus de passer par l’Allemagne dès que possible pour éviter la ville maudite. Bref, les travaux en Suisse, c’est tout un poème : nous n’avons jamais fait un Genève Bâle sans rencontrer de travaux à un endroit ou à un autre de l’autoroute.
Ca prouve que les autoroutes sont entretenues, me direz-vous. Certes, mais c’est quand même pénible. Et puis on a qu’à passer par la France… Oui, mais maintenant que j’ai payé la vignette, je vais pas passer par la France, et puis c’est quand même plus court par chez nos amis helvètes. Bon, je râle (ce qui est un mal bien français) parce que sur les deux derniers retours, ça fait 2 fois qu’on se retrouve dans des accidents à Bâle, donc faudrait arrêter un peu : y’en a marre, surtout qu’on ne vient pas souvent !!! Une heure pour faire Aéroport de Bâle (notre point de départ) / sortie de Bâle, c’est beaucoup trop.
Pour compenser, il y avait l’aire d’arrêt de Bavois, après la traversée de la Broye et son renard malicieux. Du restaurant : superbe panorama, ce d’autant plus qu’il faisait beau et que la campagne sous le soleil est toujours plus riante. Et puis la Suisse, c’est pas si mal, j’aime bien la présentatrice de l’émission pique-assiette (qui passe sur CuisineTV) avec ces « Et hop, au compost », si exotiques pour nous autres qui ne sommes pas les champions du tri sélectif. « Allez, arrête de filmer, et viens goûter » (à faire avec l’accent).
Retour difficile donc…les points noirs quand je rentre sur Grenoble c’est Bâle, Bern et Genève. J’avoue quand même que les choses se sont un peu améliorées sur Bâle depuis notre arrivée…enfin…sauf quand vous y passez!!!!!
A bientôt…
fanny
Oui, je crois qu’on n’a tout simplement pas de chance 🙁 Après une bonne nuit au frais, un petit barbecue très sympa et une trempette dans la piscine, ça aurait été une journée un peu trop parfaite sans les bouchons.
J’espère que tu auras plus de chance que nous !