2006-05-13

 

Vendredi 12 mai - Bye Bye Bangalore




C'est le dernier jour, je reprends l'avion le soir a 2:00. Je prends la chambre en photo : elle n'était pas mal, mais l'autoroute et ses klaxons était un peu trop proche (merci aux bouchons d'oreille d'Air France !).






Encore quelques photos du trafic typique : les rickshaws alignés à l'entrée d'Electronic City, l'une des zones à entreprises de Bangalore, et les camions si colorés. A midi, c'est Domino's Pizza, et le soir, nous mangeons a Bangalore, au Jukebox, un restaurant qui ne paye pas mine et sert, entre autres, de la nourriture occidentale. Arrivant fumants sur une plaque chauffée (comme dans les restaurants chinois), les plats crépitent et mon "Vienna Steak" - des petits morceaux de boeuf dans une sauce style goulash avec oignons et poivrons - est bon accompagné de purée et riz.
















Puis départ pour l'aéroport. Tous les vols pour l'Europe partent le soir, l'aéroport est donc plein de monde et il faut faire la queue : pour les formalités d'immigration, puis pour passer les bagages cabine aux rayon X (une seule machine), puis attendre son vol. POur ma part, j'ai bien une heure et demi à attendre. Il n'y a qu'une porte d'embarquement, donc les compagnies embarquent les unes à la suite des autres. J'imagine que si une prend du retard, elle retarde toutes les autres...

Le voyage retour se fait sans encombre. La correspondance à Roissy est limite : notre avion arrive à l'heure (8:45), mais l'embarquement pour Lyon commence à 8:50 ! De plus, contrairement à ce que l'on m'a dit, je dois changer de terminal et donc attendre un bus (j'arrive heureusement à monter dans le 1er qui se présente), puis encore passer l'immigration et filer à la bonne porte d'embarquement en re-subissant le passage au rayon X des bagages. Mais ouf ! L'embarquement est toujours ouvert (pas de bus pour aller à l'avion, on embarque directement) et je ne suis pas la seule à me présenter. L'avion partira avec 1/4 d'heure - 20 minutes de retard. A Lyon : récupération de la valise sans soucis et attente de 40 minutes pour le bus pour Grenoble. Arrivée Grenoble: 12h30.

2006-05-11

 

Jeudi 11 mai - Encore de la nourriture


Avec toutes ses formations, je n'ai pas trop eu le temps d'écrire ici ces 2 derniers jours. Après une mauvaise nuit hier, me revoilà d'aplomb aujourd'hui et ce midi, j'ai échangé les sandwichs habituels pour le repas indien. A 25 roupies (0.5 euros) le repas complet à la cantine, on aurait tort de se priver, sauf que bien évidemment c'est la surprise : épicé, pas épicé ? Le repas commence par les 2 plats dans les petits bols de la droite: le premier, à base de pommes de terre, avait l'air inoffensif et s'avère épicé. Bon, mais un peu trop piquant. Le second, que l'on mange en y trempant le pain (ou galette) a goût de cannelle. Un peu piquant, il est parfaitement mangeable. Ensuite, il y a le riz, que l'on mélange à une des "sauces" des 2 derniers bols à gauche : le jaune est à base de lentilles et me semblait risqué : pas du tout, presque pas de piquant ! Le second, le blanc (le curd, une espèce de lait caillé) peut se manger mélangé au riz ou directement. Enfin, la boulette sur le pain s'avère être un dessert assez bourratif, mais très parfumé (canelle, cardamome et d'autres).

Allez, plus qu'un jour et demi et je reprends l'avion pour la France !

2006-05-09

 

Lundi 8 mai - Pas de jour férié


Journée bien remplie : un peu de temps le matin pour enfin mettre ces photos online et formations toute la journée. Je n'ai pas le temps de faire autre chose, je ne suis même pas arrivée à télécharger tous mes mails personels pour arriver à les lire le soir à l'hôtel. Ce dernier n'a pas la connection Internet espérée, donc c'est la misère. D'un autre côté, nous rentrons le soir vers 21h30, donc on n'a pas beaucoup de temps non plus. On arrive vers 10h00 - 10h30, du matin, afin d'être à peu près en phase avec la France. De mon côté les formations commencent à 11h30. Ensuite pause déjeuner 13h30-14h30 (avec les fruits en photo, miam miam, vous reconnaîtrez bananes, mangues et pastèques). Puis 3 séances l'après-midi : 14h30-16h00 ; 16h15-18h00 ; 18h15-20h00. Bref, c'est l'usine car il faut rattraper autant que possible le jour perdu avec l'avion manqué avec un planning déjà retravaillé. Et tout ça en anglais, of course !

2006-05-08

 

Dimanche 7 mai - 100% repos


Je me réveille à 10 heures moins 10, après une bonne nuit (sauf le nez toujours bouché, sacrée clim !). Le temps de me préparer, les autres sont déjà partis pour un parc animalier non loin de Bangalore. On peut y faire une sorte de safari en mini-bus et voir des animaux en liberté. Pour ma part, j'étais tellement fatiguée que j'ai préféré dormir plutôt que d'y aller,le rendez-vous pour le départ étant fixé à 10h00. J'ai enfin le temps de faire le tour de l'hôtel et découvrir la piscine, les terrains de tennis, de squash, le health center où on peut se faire faire des massages, le mini golf, ... A midi - plutôt 14h30 - je vais manger des pâtes carbonara. Il y a bien un grand buffet à volonté, mais je n'ai pas assez faim pour cela.
L'après-midi : un peu d'ordinateur pour rédiger ces lignes, télécharger lesphotos et revoir mon planning des formations. Puis petit tour dans la piscine une fois les autres revenus. Bref une journée détente et il y en avait bien besoin !

 

Samedi 6 mai - Les pieds brûlés

Mal dormi : j'ai trop mangé de viande la veille et me suis réveillée plusieurs fois la nuit. Je ne suis pas malade, mais pas très en forme. Il faut aussi direque ma chambre donne côté autouroute et n'est donc pas très calme (bruits descamions et klaxons en tout genre). Heureusement, j'ai le masque et les bouchonsd'oreilles de l'avion, ce qui améliore grandement les affaires. Pourcouronner le tout, la clim qu'il y a partout (et tant mieux vu les températuresavoisinant les 35/40) m'a rendu malade et je suis enrhumée. Et je ne suis pas au bout de mes peines.

Nous partons pour Sravanabelagola à 200 kilomètres de là voir un temple dans lequel se trouve le plus grand monolithe sculpté du monde.Nous y arrivons vers 11h30. Il y a un peu plus de 600 marches sculptées dans laroche à gravir pour arriver en haut du temple et la mauvaise nouvelle est qu'il faut les gravir pieds nus : il faut être pieds nus dans les temples. La montée est un calvaire : il fait 35 degrés, les marches sont très chaudes et on a la plante des pieds ébouillantée. Quelques zones à l'ombre permettent de se refroidir. Arrivés enfin en haut nous découvrons la statue de Gomateshvarahaute de 17,5 m. Une sorte de cérémonie a lieu : alors que des personnes versent de l' eau sur la tête de la statue avec une cruche, une voix psalmodie des incantations qui nous sont incompréhensibles. De temps àautre, quelqu'un fait bouger les guirlande qui pendent à droite et à gauche de la statue. C'est aussi l'occasion de découvrir un panorama sur la campagne environnante puisque nous sommes en hauteur. La descente s'avère pire que lamontée : moins fatigante, mais plus douloureuse pour les pieds. A déconseiller !











Nous repartons, mangeons, et filons vers un autre temple à Belur. Ici, l'architecture est complètement diférente : tout est magnifiquement et finementsculpté. Là-encore, nous devons être pieds nus et mes pieds ne sont pasvraiment remis de la montée des marches. Mais c'est moins pire, il y aquelques tapis qui permettent de s'en sortir. Le temple principal est consacréà Vishnu, l'un des dieux les plus importants. Si je comprends bien lesexplications de nos amis Indiens, il y a 3 sortes de Dieu : les dieux créateurs,les dieux protecteurs et les dieux de pouvoir. Vishnu serait créateur.





















Mais il est temps de repartir. Nous pourrions aller voir un troisième temple non loin de là, mais cela nous ferait rentrer trop tard donc nous repartons pourBangalore. Ce voyage a été l'occasion de voir la campagne indienne : rizières,arbres fruitiers (manguiers, palmiers, arbre à "jack fruit"), paysans labourantles champs à la charrue à boeufs, ... Les "banian trees", des arbres qui génèrent des racines pendantes partant des branches, pouvant donner naissances à d'autres troncs, ou les "flammes de la forêt", un arbre à floraison rouge vif, qui fleurit justement en mai. C'est encore la conduite à l' indienne sur route normale, où les véhicules se doublent dans des conditions assez "limite". Parfois une vache traverse la route pour ajouter du piment. Malheureusement, il est difficile de prendre tout cela en photo depuis la voiture. A bangalore, nous voilà pris dans le traffic avant d'arriver enfin à l' hôtel pour une nuit de sommeil bien méritée.

 

Vendredi 5 mai - Bangalore et les bouchons

9h00 : la fatigue se fait sentir au réveil. Le temps d'appeler l'aéroport : nos bagages sont bien arrivés, mais je me fait raccrocher au nez avant d'avoir pu comprendre comment les faire envoyer à l'hôtel. Départ pour le boulot, formation toute la journée. A midi, nous mangeons à la cantine de l'entreprise. Ce n'est vraiment pas cher (25 roupies = 0.5 euros) pour un repas indien complet : duriz blanc ou cuisiné (mais alors pimenté) et diverses sauces pour l'accompagner.On nous indique la file la moins épicée, c'est effectivement mangeable et mêmepas mauvais. Il est aussi possible de manger des bols de salades de fruits frais, des sandwichs, des milk shakes aux fruits frais : mangues, ananas,pastèques, ... Les fruits sont délicieux.

Nous partons à 19h30, car invités au restaurant. Après intervention depuis laFrance et diverses péripéties, les bagages ont été livrés au travail et sont dans le taxi. Hourra !!! Nous découvrons les bouchons bangaloriens et la conduite qui va avec. Comme je l'avais lu, la conduite en Inde est assez spéciale : conduite au klaxon pour prévenir qu'on double, demander à un vélomoteur de se ranger pour passer à trois sur les doubles files, .... En cas de bouchons, c'est slalom entre les trous avec maints coups de klaxon. Sur les quatre voies : pas de gestion des croisements, les route se croisent "comme ça", ce qui occasionnent des bouchons et c'est à qui intimidera qui pour passer. Heureusement, la vitesse reste raisonnable.

Au restaurant : les Indiens commandent une selection de viandes et poissons grillés en entrée : poulet tandoori, saucisse d'agneau (genre grosse merguez en plus piquant), crevettes grillées et marinées avec coriandre, et une sorte depoisson assez piquant. Nous n'avons plus faim, mais il faut bien prendre un plat principal : du poulet dans une sauce à la tomate (comme nous avons déjàmangé le jeudi) à déguster avec un "roti ": du pain genre grande crêpe repliée plusieurs fois sur elle-même servie sur une assiette, que l'on coupe avec la main droite et que l'on trempe dans le sauce. De notre table nous voyons la personne qui fabrique ce pain : tel un pizzaiolo, il affine un morceau de pâte en le lançant en l'air, puis le cuit rapidement sur une sorte de demi-sphère métallique que l'on devine bien chaude, en le repliant . Côté boisson, après un cocktail au litchi pas mauvais, je découvre le jus de canne à sucre, une boisson jaune parfumée d'un peu de citron (ou parfois de gingembre). Douceâtre et pas si sucré, c'est paraît-il très rafraîchisant quand il fait chaud. Ensuite, retour à l'hôtel (il y en a bien pour 30/40 minutes) et au lit à minuit : il faut se lever tôt le lendemain car nous partons à 8h00 visiter 2 temples à 4 heures de route. C'est le programme concocté par nos amis Indiens.

 

Jeudi 4 mai - Toujours pas de valise

A peine le temps de prendre le petit-déjeuner, et nous partons en taxi pour le boulot. Il y a pour environ 15/20 minutes de route quand il n'y a pas de bouchons (les bouchons sont la plaie de Bangalore, comme nous l'apprendrons).Le bâtiment est très moderne. Badges, installation, connection internet,présentation, et hop ! c'est parti pour les formations. A midi, on nous emmène manger dans un restaurant proche. Les Indiens commandent pour nous les plats les moins épicés : une série d'entrées genre tapas avec poulet tandoori,beignets, puis plats de curry à manger avec du riz. C'est bon, mais certains sont pas mal épicé quand même. Comme lu dans le guide, les Indiens n'utilisent pas leur main gauche pour manger, et couper sa galette de pain avec une seule main demande un certain doigté. Nous rentrons à l'hôtel assez tard (nous travaillons aux horaires de France). A la réception : pas de nouvelles de nos bagages, pourtant l'aéroport devait téléphoner. Nous téléphonons en France pour que nos collègues se renseignent (la ligne internationale est enfin ouverte sur le poste de ma chambre), nous mangeons (le repas est un buffet deplats indiens). Enfin des nouvelles de nos bagages : ils n'ont été enregistrées que jusqu'à Bangkok et se sont donc arrêtés là. Ils devraient arriver par le vol de ce soir. Nous allons discuter dehors et nous couchons à 2h00 du matin. Je suis allée vérifier à 2h00 avant d'aller me coucher, mais sans grand espoir, si nos bagages étaient là, mais rien.

 

Mercredi 3 mai - Paris - Bangalore via Bangkok


15h30: arrivée à Bangkok. Il fait très chaud à la sortie de l'avion, mais heureusement l'aéroport est climatisé. Nous avons 4 heures à passer là. Après avoir récupéré nos billets BKK-BLR, nous arpentons l'immense zone dutyfree de l'aéroport, qui doit faire au moins 500m de long : massages, grands magasins de parfums, d'alcools ou d'appareils électroniques... Nous ne savons pas dequelle porte partira notre avion et l'heure approchant, il n'est toujours pasaffiché sur les écrans. L'aéroport est très moderne, et il y atellement de vols qu'ils ne sont affichés que 20 minutes avant le départ. Vu la taille du terminal, il vaut mieux savoir à l'avance, car si on se retrouve du mauvais côté et qu'il faut tout traverser... Finalement, nous demandons à l'accueil qui nous renseigne et nous rejoignons notre porte de départ.

21h00: Départ pour Bangalore par la Thai Airlines. Les hôtesses sonthabillées de sortes de costumes traditionnels charmants. On nous sert unrepas très épicé pour nos palais européens, ça promet !!! Après à peu près 4h de vol, nous arrivons enfin à Bangalore, mais nous ne sommes pas au bout de nos peines.


Nous faisons la queue pour les formalités d'immigration. L'aéroport est loind'être aussi moderne que celui de Bangkok. Puis récupération des bagages, et là, c'est la mauvaise surprise : il manque 2 valises, dont la mienne. Nous remplissons les papiers de perte de bagages, ce qui là-encore n'est pas une minceaffaire : notre ticket mentionne les vols Lyon-Paris et Paris-Bangalore, pas Bangkok. Nous finissons par quitter l'aéroport, avec notre taxi commandé à l'avance qui est là, enfin une bonne nouvelle. Il y a pour 40 minutes de route et nous arrivons à l'hôtel vers 2h00 du matin. Rendez-vous avec les gens déjà sur placeentre 9h00 et 9h45. J'arrive à téléphoner en France depuis la réception avant d'aller me coucher.

 

Mardi 2 mai - C'est beau Roissy

Départ pour Bangalore ! Tout d'abord bus à 7h00 au départ de la gare de Grenoble pourl'aéroport de Lyon où nous devons prendre un vol pour Paris. L'avion a près d'une heure de retard au décollage (et nous avons une heure entre l'arrivée normale et le décollage de l'avion Paris-Bangalore...) mais on nous assure queles correspondances seront assurées.
Arrivé à l'aéroport nous filons pour avoir notre avion,mais arrivés au comptoir des correspondances, on nous apprend que c'est troptard !!! L'avion nous a attendu, mais pas assez longtemps. Nous l'avons loupé à10 minutes. Trouver un autre vol devient problématique : le vol Paris-Bangaloren'existe pas le mercredi. Après moultes tergiversations, nous sommes re-routéspar Bangkok. Départ le jour-même à 23h15, arrivée à Bangkok le lendemain 15h30heure locale (10h00 à Paris), les bagages étant re-routées automatiquement. Editer le billet n'est pas une mince affaire, on dirait que ça n'arrive pas tousles jours. Bref, nous avons 12 heures à perdre dans l'aéroport de Roissy, où il n'y a pasde consignes. On serait bien aller faire un tour à Paris, mais avec lessacs à dos et les portables, ce n'est pas trop pratique. On joue aux cartes,on dort, on mange, le temps passe.

23h15 : nous nous envolons enfin pour Bangkok, on nous sert un repas, puis ensuite :dodo. Avec le masque et le bouchon d'oreilles, j'arrive à peu près à dormir.

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