2006-07-28
Dont' worry, be happy
Très très mauvaise journée de jeudi. Rassurez-vous aujourd'hui ça va mieux, mais avant-hier soir et hier matin, c'était pas la joie. J'ai du partir du travail mercredi plus tôt pour cause de vomissement Déjà, depuis le matin, j'étais assez nerveuse. Le soir c'était pire, un stress impressionnant. J'avais la mâchoire complètement folle, qui restait coincée soit en position ouverte, soit en position fermée, les dents très serrées (c'est désagréable et douloureux). J'ai passé une nuit de galère dans cet état-là. A six heures du matin, je n'avais pas dormi, je suis allée demander le docteur qui ne pouvait venir qu'à neuf heures. En fin de compte, il s'est pointé à 10h30 et m'a envoyé directement à l'hôpital : je ne pouvais ni boire ni manger, il avait peur de déshydratation et ne savait pas trop quoi faire. Là, le personnel de l'hôtel a été charmant : ils ont dépêché une employée pour m'accompagner, ce qui m'a été d'une aide précieuse pour les formalités. J'ai pu voir un docteur, qui parlait de façon très véhémente mais pédagogique, un peu grande gueule et un peu roublard, qui m'a prescrit de nouveaux médicaments et m'a dit que le médicament que m'avais donnée l'autre docteur pour mes problèmes intestinaux pouvait être le cause de mon problème, et qu'en plus, c'était infâme (ce qui est bien vrai), bon à jeter – je le garde pour mon pire ennemi :)
Nous avons acheté les médicaments à la pharmacie de l'hôpital et nous sommes reparties à l'hôtel en auto-rickshaw, ce qui était plutôt amusant ! J'ai réussi à pendre les médicaments par je ne sais quel miracle ; ma bouche et mon niveau de stress ont retrouvé un état quasi normal et j'ai même réussi à manger un peu. J'ai appelé mon docteur en France pour me faire confirmer que le médicament infect pouvait angoisser, et c'était le cas. Le téléphone n'arrêtait pas de sonner, tous les collègues indiens et français m'appelaient. Les Indiens ont même fait venir le docteur de l'entreprise pour vérifier que le docteur de l'hôpital m'avait bien traitée. Elle m'a dit qu'un autre des médicaments m'avait sans doute donner mon problème à la bouche et de l'anxiété. Donc si on récapitule : trois semaines en Inde + Savarine + médicament 1 + médicament 2 = le cocktail idéal pour flipper...
Ce matin, ça allait beaucoup mieux. J'ai encore un peu de stress, mais rien à voir avec les autres jours. Je suis aussi un peu ensuquée parce que le médecin m'a donné un médicament pour dormir qui m'a bien assommée. Après moultes tergiversations, j'ai décidé de rester en Inde pour les vacances, majoritairement parce que j'en ai encore bien envie malgré toutes ces péripéties. Mais si l'épisode devait se reproduire, pas de doute : rapatriement sur le champ !
En tous cas, ce soir c’est la quille !!!! Fini le travail ; bonjour les vacances ! Je posterai sans doute encore quelque chose demain samedi, car je compte rester à l'hôtel avant de prendre l'avion pour Bombay ou Marc me rejoindra. Après, ce sera plus aléatoire...
De quoi se remettre de toutes ces émotions.
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